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Ma version de l'apparition des religions
Il est à noter que j'emploie souvent le terme de chrétien pour désigner spécialement les évangéliques, et le terme de musulman pour désigner spécialement les musulmans orthodoxes. En effet, actuellement je vois les choses un peu différemment, et une bonne partie de cette page a été rédigée avant ma nouvelle politique; je laisse pour l'instant l'article tel quel.
Autre chose: cet article, qui commence à se faire vieux, ne se veut pas un compte-rendu exact des évènements survenus lors de l'apparition des différentes religions. Il donne une version possible au vu des indices dont on dispose. Il y a certains points avec lesquels je ne suis plus d'accord aujourd'hui, et même certains d'entre eux qui peuvent contredire d'autres parties de ce site.
Il est absolument incroyable que les humains soient arrivés à croire à des
choses qu'il ne savaient pas. Cela est à priori techniquement impossible.
Attention, il ne s'agit pas d'approuver, ou de pratiquer, mais de croire,
d'être sûr et certain que ce dogme constitue la vérité, au point même de
sacrifier ses enfants au nom de ce dogme. Si un ami vous dit que pour aller au
paradis après la mort vous devez croire que l'univers est en forme de U, même
avec toute la volonté du monde, est-ce que vous pensez que vous y arriverez? Je
ne vois pas comment cela est possible.
S'il est vrai que les espèces ont évolué, depuis l'apparition de la vie,
et que l'humain est le résultat de cette évolution, alors la conscience de
notre condition est récente. Les premiers individus à en être dotés ont dû
être traumatisés. Les animaux ne savent pas qu'ils vont mourir, ils ne se
posent pas la question. A priori, ils ne se posent pas la question du sens de la
vie non plus. La conscience telle que nous la connaissons est apparue avec
l'humain, et a provoqué une terrible psychose. Cela explique que ce dernier ait
réussis à s'inventer des légendes barbares et sanguinaires et à y croire
(alors qu'il savait très bien qu'il avait lui-même inventé ces légendes), ce
qui constitue une réelle aliénation.
Le Judaïsme: "Obéis, et tu auras une récompense ici-bas".
Le Judaïsme s'inscrit dans la suite de ces religions. Il constitue malgré
tout un progrès pour l'époque, et ce sur plusieurs points. D'abord, cette
religion est moins barbare que les précédentes (c'est un progrès par rapport
au passé, en revanche actuellement cette religion constitue un net retour en
arrière). Certes, Yaveh demande de massacrer les peuples cananéens pour
prendre leur place, mais ensuite la Loi mosaïque a permis une justice
relativement équitable entre les Israëlites.
Certains de ses préceptes sont
bons, pas tellement exceptionnels, surtout vus à notre époque, et beaucoup
d'entre eux sont tout simplement stupides. Mais quand on connaît les religions
les plus anciennes, le Judaïsme apparaît déjà comme moins pire. Les
sacrifices humains ne sont plus une obligation, ne sont autorisés que
lorsqu'ils sont adressés à Yaveh, et tombent même en désuétude avec le
temps. Notons que dans cette religion, la vie après la mort est inconnue au
départ, la Torah n'en fait jamais mention. Le concept de foi est lui aussi
inconnu, ce qui ne veut pas dire que les premiers Juifs ne croyaient pas: les
gens ne fonctionnaient pas comme aujourd'hui.
C'est très difficile à
comprendre pour nous, mais la question de la foi, du doute, ne se posait pas. Ce
qu'il faut, c'est obéir aux règles de la Torah, pratiquer les rituels de la
religion judaïque. Si aujourd'hui un Juif remplis ces conditions, mais sans
être sûr que cette religion est bien la vérité et que la Torah est la parole
de Dieu, il ne trouvera rien dans la Torah pour le condamner, contrairement à
l'Islam et au Christianisme, qui exigent la croyance comme condition sine qua
non au salut. Les gens ne fonctionnaient pas comme maintenant, ils n'étaient
pas confrontés à d'autres cultures et à d'autres point de vue comme
aujourd'hui, le doute n'existait pas, le questionnement, la recherche de la
vérité étaient inconnus, visiblement. Pratiquer une religion signifiait être
persuadé que ceci constitue la vérité. Et lorsqu'on impose une pensée unique
sur plusieurs génération, voila se qui se passe. Il est alors presque
impensable qu'un individu se pose la question: "Mais, ma croyance, est-ce
la vérité? Les autres peuples ont d'autres croyances, contradictoires sur
plusieurs points. Pourquoi est-ce moi qui aurait raison? Est-ce que j'ai
vérifié que c'était la vérité, ou est-ce que je le crois pour la seule
raison que mes parents ne m'ont enseigné que ça, tout comme les parents des
peuples étrangers ont enseigné une autre croyance à leurs enfants respectifs?
Et si quelqu'un avait de telles pensées, il était mis à mort car considéré
comme satanique. De plus en plus d'individus avaient de telles pensées, le
cerveau humain évoluant. Mais ils les gardaient pour eux, étant donné les
risques pour leur vie. Parmi les dirigeants, certains étaient conscients du
mensonge. Mais ils jouaient le jeu, car la religion était garante de leur
pouvoir absolu. Résultat: le peuple n'avait jamais vu personne remettre en
question sa croyance, ce type de raisonnement lui était absolument étranger.
Le Judaïsme, je pense, a été créé par un incroyant: un roi qui a
probablement créé cette religion pour augmenter son autorité, en reprenant
les bribes de religions déjà existantes. Le 2ème livre des rois raconte une
histoire bien étrange: du temps de Josias, le grand prêtre aurait
re-découvert la Torah dans le temple du Seigneur. Il l'aurait lue, le peuple
l'aurait découverte (il ne la connaissait pas, soit disant elle avait été
oubliée avec le temps), et à partir de ce moment-là Josias aurait appliqué
le Judaïsme, et fait détruire les idoles. Soit-disant, ses prédécesseurs
auraient oublié le Judaïsme et se seraient tourné vers des dieux étrangers
(crime suprême, Yaveh est jaloux ;-) ), on se demande dans quel but. On
remarquera aussi que l'Ancien Testament ne cesse de relater l'infidélité du
peuple d'Israël, qui ne cesse pas d'oublier son dieu pour en adorer d'autres,
tandis que maintenant, alors que la religion qui a court n'est plus le
Judaïsme, nous dit-on, les Juifs font preuve d'une fidélité exemplaire à
leur religion; même 2 millénaires de diaspora et de persécutions n'ont pas
suffit à les rendre infidèles. Cherchez l'erreur. Dans ces conditions, il est
tout-à-fait légitime de supposer que Josias est l'inventeur du Judaïsme. Quel
beau procédé pour créer une religion que celui qui est relaté en 2 Rois
22:3-13:
Un jour de la dix-huitième année de son règne, Josias envoya le
secrétaire Chafan, fils d’Assalia et petit-fils de Mechoullam, au temple du
Seigneur. Va trouver le grand-prêtre Hilquia, lui dit-il; demande-lui de
compter l’argent que les fidèles ont donné pour le temple et que les
prêtres gardiens de l’entrée ont récolté. Que l’on remette cet argent
aux entrepreneurs chargés de réparer le temple; ils pourront ainsi payer les
charpentiers, les maçons et les autres ouvriers, et acheter le bois et les
pierres de taille nécessaires à ces réparations. Mais qu’on ne leur
demande pas de comptes au sujet de cet argent, car ils agissent honnêtement.
Après avoir reçu ce message, le grand-prêtre annonça à Chafan qu’il
avait trouvé le livre de la loi dans le temple du Seigneur, et il le lui
donna. Chafan le lut, puis retourna faire son rapport au roi: Les prêtres,
dit-il, ont vidé le coffre du temple, et ont remis l’argent aux
entrepreneurs chargés des réparations. Puis il ajouta: Le grand-prêtre
Hilquia m’a donné ce livre. Et il le lut au roi. Dès que le roi Josias eut
entendu ce que contenait le livre de la loi, il fut si bouleversé qu’il
déchira ses vêtements. Il convoqua le grand-prêtre, Hilquia, Ahicam, fils
de Chafan, Akbor, fils de Mikaya, le secrétaire Chafan et Assaya, l’un de
ses ministres, et leur dit: Allez consulter le Seigneur pour moi et pour le peuple de Juda, sur le
contenu de ce livre qu’on vient de trouver. En effet, nos ancêtres n’ont
pas obéi aux commandements qui y sont écrits et, par conséquent, la colère
du Seigneur contre nous doit être très grande.
Le temple était en service, les prêtres en fonction, mais ils ont perdu la
Torah pendant plusieurs générations, si bien que plus personne ne se souvenait
de son contenu? Mais bien sûr! Et la marmite elle met le papier d'alu dans le
chocolat!
Cependant, avec le temps, le Judaïsme est devenu une religion rétrograde.
En effet, de part sa situation géographique, Israël était un lieu de
carrefour des civilisations, les guerres y étaient fréquentes. Cela a
renforcé le nationalisme israëlite qui reposait sur la religion commune, le
Judaïsme. Et ainsi, cette religion a perduré longtemps sous sa forme barbare.
Alors que les Romains ne croyaient plus vraiment à leurs dieux, ou alors
ajoutaient les dieux des peuples conquis à leur propre panthéon, et que les
Grecs avaient eu des philosophes dont l'idéologie se rapprochait de celle qui
aura court plus tard en occident, le Judaïsme faisait figure d'intolérance.
Incompatible avec les autres religions, cette religion raciste fut le moteur des
actions nationalistes juives, et de diverses tentatives de révolte (ce qui, en
l'an 70, va mal se finir). Le Messie attendu devait chasser l'occupant étranger
et redonner sa suprématie à Israël. Il devait régner sur la Terre entière.
Plusieurs individus furent candidats au titre messianique. Parmi eux, une
personnalité a marqué l'histoire.
Il s'agit de Jésus de Nazareth. Cet homme humaniste était tout le contraire
du Messie tel que l'Ancien Testament le conçoit. Probablement horrifié par les
aspects barbares de sa religion (le Judaïsme), il a tenté de la réformer. Il
ne pouvait renier ses enseignements, car cela lui aurait probablement coûté la
vie, et personne ne l'aurait écouté, tellement la religion était bien
ancrée. Quelqu'un qui parlait contre la religion était forcément perçu comme
un sataniste, et ses enseignements n'étaient pas pris au sérieux. Pour
réformer la société, il fallait s'y prendre autrement. Et c'est ainsi que
Jésus affirme que le contenu de la Torah est véridique, valable pour toujours
(Matthieu 5:17-20 et d'autres références dans les évangiles de Mathieu et
Marc). Pourtant, la religion qu'il propose est incompatible avec le Judaïsme:
Jésus se prononce contre la lapidation d'une femme (Jean 8:1-11; notons
toutefois que l'Evangile de Jean semble être le plus récent, et que ce passage
est introuvable dans les manuscripts les plus anciens), alors que la lapidation
des adultères est une prescription claire de la Torah (qui affirme que ses
prescriptions sont valables pour toujours, référence à venir dans les
prochains jours). De même Jésus est relativement permissif vis-à-vis du
respect du Sabbat, pendant que la Torah relate le fait d'un homme se faisant
lapider pour avoir ramassé des fagots pendant le Sabbat, sur ordre de Yaveh
(référence à venir dans les prochains jours).
On a affaire à quelqu'un d'intelligent, qui fait appel à la réflexion
plutôt qu'à l'application bête et méchante de la Loi "divine"
(auquel il ne croyait probablement pas). Dans bien des cas, il essai de ne pas
rentrer en contradiction avec la Torah, mais d'aller plus loin. Exemple: la loi
du Talion, "oeil pour oeil, dent pour dent", n'est pas présentée
comme injuste, mais Jésus propose le pardon comme meilleure alternative,
révélée désormais car les humains ont progressé. Ses discours témoignent
d'un esprit éclairé, qui aime son prochain. Jésus-Christ semble avoir été
une vraie personnalité humaniste, nettement en avance sur son temps. Ses
discours contre l'hypocrisie, pour l'amour des autres, y compris de ses ennemis,
sont remarquables. Jésus ne pouvait pas, à son époque, se permettre de
critiquer le Judaïsme, s'il voulait être pris au sérieux. En revanche, il
pouvait se permettre de critiquer le comportement des pharisiens, qui
opprimaient effectivement le peuple. En cela il passait même pour un héros.
Mais cela a déplu à ces mêmes pharisiens, qui ont retourné la situation et
ont excité une partie du peuple contre ce dernier, et ont fait pression sur
Pilate, le gouverneur romain local, pour que Jésus soit crucifié. Jésus fut
crucifié, il s'est sacrifié pour que cessent les injustices qui le
révoltaient. Et cela a marché: la religion qu'il a créé était bien plus
humaniste que la précédente. Et même les Juifs qui sont restés Juifs ont
été profondément marqués par l'enseignement de Jésus. Ils ont montré de
plus en plus de réticence à appliquer les lois barbares de la Torah. Jésus
fait partie des figures que l'humanité peut remercier, et c'est le moins que
l'on puisse dire. Il a même été jusqu'à se sacrifier par amour pour ses
semblables. Et ceci à une époque bien sombre, où la plupart des gens
n'étaient que des cons, prêts à massacrer les autres pour leur
"intérêt" personnel.
Le Christiannisme: "Crois, et tu auras une récompense dans
l'au-delà".
L'église chrétienne primitive pensait ainsi être dans la lignée du
Judaïsme. Mais elle était infiniment plus humaniste. Très vite, la question
suivante s'est posée: le Christianisme est-il réservé aux Israëlites, ou
est-il destiné à tous les humains de la terre entière? Pour la Terre
entière, ont conclu les apôtres. Pendant ce temps, un certain Saul de Tarse se
préparait à trahir l'Eglise chrétienne. Ce citoyen romain a probablement
été utilisé par Rome pour créer une nouvelle religion. En effet, l'empire
romain était très grand, et très hétérogène en matière de religion; il
s'agissait d'uniformiser tout cela. Le dicton: "Un peuple, un but, une
foi" n'est pas venue au hasard. L'unité nationale n'en est que renforcée
lorsque tous les habitants d'un pays partagent la même foi. Cela représente
plein d'avantages, entre autre celui de renforcer le pouvoir du roi
("choisit par Dieu"). Le Christianisme, de par son humanisme, était
un bon candidat (car c'était une religion susceptible de plaire). Mais il n'était pas parfait, il fallait lui donner quelques
retouches afin qu'il puisse être encore plus séduisant. Notamment, beaucoup
d'obligations de la Torah (circoncision, interdits alimentaires,...), qui n'avaient pas été abolies par Jésus,
risquaient d'être un obstacle, car trop pesantes pour des peuples pour lesquels ces obligations n'étaient pas connues jusqu'alors.
C'est ainsi que Saul de Tarse feignit de se convertir au Christianisme.
Avant cela, il aurait persécuté cette église. Pourquoi? Je ne le sais pas.
Peut-être que Rome a changé de politique en cours de route. Au départ, Rome
était très méfiante vis-à-vis du Judaïsme intolérant, et notamment
vis-à-vis de ses sectes messianiques, dangereuses sur le plan politique. En
effet, une révolte des Juifs se profilait à l'horizon. Mais ayant pris
conscience de la nature du Christianisme (très pacifique et apolitique), Rome changea complètement d'attitude.
Les apôtres n'osaient pas voir Saul (entre temps devenu "Paul"), ils
ne pouvaient pas croire qu'il se soit converti. Notons que s'il s'est vraiment
converti, il en a eu de la chance: de nos jours quelqu'un de sincère qui
recherche la vérité sera assaillis par les doutes, il n'arrivera pas à
croire. Alors que Paul qui a persécuté les premiers Chrétiens, massacré les
uns et arrêté les autres, a droit à une apparition de Jésus, preuve
irréfutable de la véracité du Christianisme, il ira donc au paradis pour
avoir cru, tandis qu'un individu sincère et humaniste de notre époque ira
droit en enfer pour avoir mécrut (selon la religion que Paul créera, que
j'appelle catholicisme).
Homme extrêmement rusé, Paul de Tarse n'a rien à voir avec Jésus. Il est
capable d'être un homme sanguinaire, comme ce fut le cas avant sa "convertion".
Cependant, la religion qu'il a fondée est encore dans la lignée de Jésus: il
s'agissait de produire une religion séduisante, donc relativement humaniste.
C'est donc par stratégie que "Saint" Paul a créé une religion ne
présentant pas spécialement de danger en soi, et dont le contenu est en grande
partie positif, je trouve.
Par contre, un point extrêmement négatif dans sa religion est la création
du concept de foi. En effet, le monde a changé, et il s'agit désormais de
convaincre des gens qui avaient déjà une autre croyance, incompatible avec
celle qu'on veut leur inculper. De plus, au sein de l'empire, différentes
civilisations et croyances se rencontrent, favorisant l'ouverture d'esprit et la
réflexion. Cela est dangereux et il est temps d'imposer la croyance comme
condition sine qua non au salut. Le salut est désormais l'accès au paradis,
repris d'une évolution du Judaïsme (les Babyloniens croyaient en la vie après
la mort, et les Juifs, en grande partie, se sont mis à y croire lors de leur
déportation à Babylone, bien que la Thora n'y fasse jamais mention). La foi en Jésus-Christ, Fils de Dieu, mort pour
effacer les péchés de ceux qui croient en lui, et ressuscité ensuite, devient
la seule et unique condition pour accéder au paradis. Le concept de foi est une
invention diabolique qui a terrorisé les esprits sincères recherchant la
vérité. Car l'amour de la vérité fait perdre la foi. Et cette perte de foi
se faisant progressivement, pendant un moment c'est la terreur qui s'installe,
la peur de l'enfer. La foi tue la réflexion, enlise l'esprit.
Autres modifications au Christianisme apportées par Paul: l'abolition de
préceptes comme la circoncision, ou les différents interdits alimentaires du
Judaïsme. Les apôtres se sont eux-même posé la question: est-ce que les
Chrétiens d'origine païenne doivent appliquer dès le départ tous les
préceptes de la Loi de Moïse? Cette question fut l'objet du débat appelé
aujourd'hui le "premier Concile", ou "Concile de
Jérusalem", relaté dans le livre des Actes, chapitre 15. Et c'est là
notamment qu'on peut mesurer le génie de Paul (génie dans le sens
"rusé", pas dans le sens "humaniste"). Celui-ci va
influencer les apôtres afin que les prescriptions de la Torah difficiles pour
les peuples païens ne soient pas tout de suite appliquées par ces derniers.
Ceux-ci décideront en effet de ne pas imposer tout de suite ces pratiques aux
nouveaux convertis païens. D'après leur point de vue, les Israëlites suivent
ces préceptes depuis des siècles, donc eux devront continuer à le faire,
évidemment, conformément à ce qu'a dit Jésus. Notons que le peuple d'Israël
n'a été mis au jus de la loi mosaïque que petit-à-petit. Noé
avait déjà des lois, Abraham également (d'après les récits bibliques). Mais
ce n'est qu'avec Moïse que la Loi fut complète (toujours d'après les récits
bibliques, qui à mon avis mentent sur ce point, le Judaïsme n'apparaissant
probablement qu'avec Josias). De la même manière il n'y avait pas de raison d'imposer
toute la Loi aux païens, du moins pas tout de suite, il fallait y aller
progressivement. Trois prescriptions jugées indispensables par les apôtres
furent néanmoins conservées: ne pas manger de viande provenant d'animaux
étouffés, ne pas manger de viande provenant de sacrifices aux idoles, et se
garder de l'immoralité.
Paul, satisfait, put revenir dans son fief, Antioche, avec une lettre des
apôtres indiquant que les Chrétiens païens n'étaient pas soumis à la Loi de
Moïse, excepté les 3 devoirs indispensables. Mais Paul de Tarse avait une
autre idée en tête: créer une nouvelle religion dans laquelle la Loi de
Moïse est abrogée, contrairement à ce qu'a dit Jésus. Non seulement la
condition pour être sauvé n'est plus l'obéissance à la Loi de Moïse, mais
ça va même plus loin, y désobéir ne constitue même plus un péché
(références à venir dans les prochains jours). Lui-même affirme qu'on peut
manger de tout, que le royaume de Dieu n'est pas une affaire de boissons et de
nourriture. La circoncision n'est pas spécialement utile pour un Chrétien.
Paul lui-même affirme ne pas être soumis à la Loi de Moïse (alors que bien
que citoyen romain, il est Israëlite au départ, et n'a aucune raison de ne pas
être soumis à cette loi), alors que les apôtres sont persuadés que Paul est
soumis à cette loi (référence à venir dans les prochains jours). Prodigieuse
subtilité: Paul de Tarse a réussis a créer une nouvelle religion, qui,
pourtant, ne semblait pas différente du Christianisme primitif: un apôtre en
visite à Antioche ne s'inquiètera pas de voir que la Loi de Moïse n'est pas
appliquée, persuadé que ce stade est provisoire, c'est une transition, une
concession. Mais pour Paul, cela constitue le principe même de sa religion.
Lors d'une visite de Paul à Jérusalem, on peut lire un passage vraiment singulier: Actes
21:20-26
Après l’avoir entendu, ils louèrent Dieu. Puis ils dirent à Paul: Tu
vois, frère, combien de milliers de Juifs sont devenus chrétiens: ils sont
tous très attachés à la loi. Or, voici ce qu’on leur a déclaré: tu
enseignerais à tous les Juifs qui vivent au milieu d’autres peuples la
nécessité d’abandonner la loi de Moïse; tu leur dirais de ne plus
circoncire leurs enfants et de ne plus suivre les coutumes juives. Que faire?
Ils vont certainement apprendre que tu es arrivé. Eh bien, fais ce que nous
allons te dire. Nous avons ici quatre hommes qui ont fait un vœu. Emmène-les, participe avec eux à la cérémonie de purification et paie
leurs dépenses, pour qu’ils puissent se faire raser la tête. Ainsi, tout
le monde saura qu’il n’y a rien de vrai dans ce qu’on a raconté à ton
sujet, mais que, toi aussi, tu vis dans l’obéissance à la loi de Moïse.
Quant aux non-Juifs qui sont devenus chrétiens, nous leur avons communiqué
par écrit nos décisions: ils ne doivent manger ni viandes provenant de
sacrifices offerts aux idoles, ni sang, ni chair d’animaux étranglés, et
ils doivent se garder de l’immoralité. Alors Paul emmena ces quatre hommes
et, le lendemain, participa avec eux à la cérémonie de purification. Il se
rendit ensuite dans le temple pour indiquer à quel moment les jours de la
purification seraient achevés, c’est-à-dire à quel moment on pourrait
offrir le sacrifice pour chacun d’eux.
Les apôtres sont persuadés que Paul est soumis à la Loi de Moïse, et que
les rumeurs à son sujet sont fausses! Pourtant, elles témoignent de la
réalité, Paul est bien en train de trahir le Christianisme primitif. Il n'y a
qu'à lire ses lettres pour s'en convaincre. Notons que Paul a dit ne pas être
soumis à la Loi de Moïse, contrairement à ce que croient les apôtres à son
sujet. Je désapprouve la malhonnêteté de Paul, cependant je ne me plains pas
du fait que les prescriptions de la Torah aient été abolies: si Jésus n'osait
pas les abolir, c'est uniquement parce qu'il lui était impossible de le faire
dans son contexte. Et la religion créée par Paul, le Catholicisme, est une
religion dans la lignée de celle de Jésus, et encore relativement humaniste
(en tout cas pour l'époque).
Paul, lors de ses voyages missionnaires, convertit pas mal de gens dans l'empire
romain. Pourquoi s'y prend-il de la sorte? Il aurait suffit que l'empereur
impose une religion, peut-on penser. Oui mais les hommes ont changé. Cette
méthode-là marche moins bien qu'avant, mieux vaut user de persuasion, et
convaincre réellement. En 70, les Juifs se révoltent, à cause de sectes
nationalistes purement juives, pas du tout influencées par le message de
Jésus. La rébellion est matée, les Juifs dispersés aux quatre coins du monde
connu. L'église chrétienne des apôtres disparaît à ce moment-là, et il ne
reste plus que le "Christianisme paulinien", ou encore
"Paulinisme", ou encore "Catholicisme".
Certains empereurs auraient persécuté les Chrétiens: j'en ignore la
raison; il est possible que ceux-ci aient rejeté le plan d'imposition du
Christianisme de leurs prédécesseurs. Dans tout les cas, le martyre des
Chrétiens des premiers siècles a probablement été exagéré. Au IVème
siècle, l'empereur Constantin voit de nouveau l'intérêt de faire du
Christianisme une religion d'état. Il se "convertit" à cette
religion suite à une histoire rocambolesque auquel il est difficile de porter
crédit (apparition de la croix en rêve et message: "tu vaincras par ce
signe", notons que la croix est un signe païen qui n'a rien à voir avec
le Christianisme primitif, les "croix" dont les Romains se servaient
pour crucifier n'avaient pas cette forme-là). C'est au IVème siècle encore
que le canon sera établi, lors des Conciles d'Hippone et de Carthage.
Auparavant, chaque secte chrétienne avait son propre corpus de livres saints.
Désormais, ce sont les 66 livres de la Bible protestante actuelle qui
s'imposent (non sans difficultés, les prêtres n'étant pas d'accord entre eux
sur la nature divine ou hérétique de certains livres). Mais la raison pour
laquelle le Christianisme est utilisée (unité de l'empire, renforcement du
pouvoir de l'empereur) a obligé l'Eglise a élaborer des doctrines contraires
au contenu de la Bible nouvellement formée (car les dogmes provenant des textes
seuls ne permettaient pas d'atteindre ces buts). C'est à cause de ces décalages
entre la Bible et les dogmes de l'Eglise catholique que Luther fondera le
Protestantisme, plusieurs siècles plus tard, qui n'est rien d'autre qu'un
retour au Catholicisme du IVème siècle. Le Protestantisme ne reconnaît pas
l'autorité de l'Eglise de Rome, mais doit pourtant croire qu'elle ne s'est pas
trompée lorsqu'elle a défini ce qu'était la Bible (encore que Luther
contestait la véracité de l'épître de Jacques qui est une réponse à la
trahison de Paul, et qui encore aujourd'hui est à l'origine de beaucoup de
convertions de protestants au Catholicisme).
Résumé du Christianisme: grands progrès, pour l'époque la religion est
même particulièrement humaniste. Mais les Chrétiens ont inventé les notions
de foi, de paradis, d'enfer, de livre sacré contenant la parole de Dieu. En
cela ils ont tracé le chemin de l'Islam.
L'Islam: "Crois et obéis, et tu auras une récompense ici-bas, et une
autre dans l'au-delà".
Les notables de la Mecque avaient des ambitions: réunir l'Arabie sous leur
pouvoir. La religion étant la clé du pouvoir (si l'on arrivait à convaincre
les Arabes à la foi Mecquoise, ceux-ci aspireraient à être gouvernés par la
Mecque), le problème se rapportait donc à la création d'une religion. Les débuts
de l'Islam n'ont été qu'une mascarade orchestrée par les dirigeants mécquois
unis pour l'occasion aux dirigeants médinois. Mais, là encore, mieux valait
essayer d'user de persuasion, et faire en sorte que les Mécquois et les
Médinois, dans leur majorité, croient réellement que la doctrine de Mohammed
était la vérité. Pour cela, les dirigeants Mécquois et Médinois n'ont pas
sortis l'Islam du jour au lendemain, en forçant tout le monde à accepter cette
religion. Les dirigeants Mecquois ont même fait semblant d'être contre. C'est pour
cela
qu'Abou Sofian se convertira subitement à "la religion de paix et de
tolérance", à la surprise de tous, permettant aux troupes musulmanes de
conquérir la Mecque avec la plus grande facilité. Notons que dans la Sounna,
la convertion d'Abou Sofian est rapportée comme ceci: Abou Sofian avait été
capturé par les Mouslims, à l'occasion, et, était en présence du prophète
et d'un de ses disciples. Le disciple demande à Abou Sofian: "Crois-tu
qu'il n'y a qu'un seul Dieu?". Abou Sofian réfléchit, puis dit:
"Oui, je crois cela.". Le disciple du prophète demande alors:
"Et crois-tu que Mohammed est son messager?". De nouveau, Abou Sofian
réfléchit, puis il répond: "Par rapport à ça, j'ai encore quelques
doutes. Est-ce que je peux réfléchir quelque temps avant de donner ma
réponse?". Le disciple réplique alors: "Hâte-toi de dire l'autre
partie de la vérité ou ta tête tombera!". Et Abou Sofian de dire:
"Oui, je crois que Mohammed est le messager de Dieu.". Il venait de
prononcer la Shahada, donc de rentrer dans l'Islam. Il n'avait alors plus le
droit d'en sortir, l'apostasie étant punie par la mort. Dès lors il combattra
dans le clan Musulman, "malgré tout le mal qu'il a fait aux
Musulmans", quel bel exemple de pardon, dira Tarik Ramadan sur une de ses
cassettes... La Sounna nous rapporte là une convertion forcée (trouvable dans
la biographie de Mohammed rédigée par Etienne Dinet). Ce récit est
vraisemblablement faux, Abou Sofian ayant probablement tout prévu lui-même, mais il
est très grave qu'une religion contienne de tels enseignements.
La religion de Mohammed est un monstre qui sera construit sur le mensonge,
qui se propagera par le sang, les mutilations, les tortures, les massacres, et
par la ruse. C'est une bombe à retardement laissée à l'humanité. Cette
religion est parfaite pour l'élaboration d'un grand empire: en cas de mort
pendant la guerre sainte, le croyant est sûr d'aller au paradis (alors que
sinon il n'en est pas sûr, c'est vrai que c'est très intéressant!). Autrement
dit, l'armée musulmane n'a pas peur de la mort, bien au contraire! Alors qu'en
face, les soldats de l'armée mécréante espèrent s'en tirer, ils n'ont pas
envie de mourir. Ils pensent aussi à leur famille qu'ils voudraient revoir
(alors que pour les Musulmans, la famille n'est qu'une tentation, comme le dit
la Sourate du repentir). On comprend que cela constitue un atout considérable
pour l'armée musulmane. Himmler a d'ailleurs dit qu'il aurait bien aimé que
ses soldats soient Musulmans, l'efficacité de son armée aurait été alors
bien meilleure.
Mohammed a commencé par proposer une religion tolérante. Cela est visible
dans les sourates Mecquoises. Affirmant que sa religion était la même que le
Judaïsme et le Christianisme (en fait ces deux religions sont déjà très
différentes et incompatibles mais il ne faut pas en demander trop à un illettré
qui ne connaît les religions qu'à travers les témoignages d'autres
hommes illettrés), les Juifs, les Chrétiens, et les Musulmans vont tous au
paradis. Si les Musulmans ont un doute au sujet de ce qui est rapporté dans le
Coran, ils doivent aller voir les gens du livre pour avoir confirmation de leur
part. Lors de la défaite de l'Empire Byzantin contre les Perses, Mohammed se
serait risqué à une prophétie: la victoire prochaine des premiers sur les
seconds. C'est ce qui s'est passé, pour la plus grande joie des Musulmans, qui
à cette époque soutenaient l'empire Byzantin, considéré comme Chrétien,
donc ami. Les Musulmans vont même émigrer en Abyssinie à cause d'une
"persécution" orchestrée par les pouvoirs de la Mecque et qui ne
mettait en réel danger que les esclaves convertis à l'Islam, à mon avis (oui on peut
m'opposer plusieurs faits, notamment la retraite des Musulmans dans la
propriété d'Abou Talib, et le siège de la part des idolâtres, mais à mon
avis cela n'est qu'une mascarade et si cela avait représenté un réel danger,
le pouvoir Mecquois aurait sans doute trouvé une parade).
Notons que lorsque des Mecquois sont venus en Abyssinie pour qu'on leur livre
les Musulmans, ils ont invoqué le danger islamique qui risquait de faire disparaître
la religion de Jésus (le Négus d'Abyssinie était Chrétien). Un
verset du Coran récité par un Musulman rassurera le Négus. Le Négus a été
trompé, le verset récité n'était pas en contradiction avec le Christianisme,
mais il y a bien des points sur lesquels les deux religions sont incompatibles.
Notamment en ce qui concerne la nature de Jésus. Pour l'Islam, croire que
Jésus est le Fils de Dieu fait aller droit en enfer, "Qu'Allah les anéantisse!" selon la sourate du repentir, qui est d'une violence inouïe.
Pour le Christianisme, en revanche, cette croyance est la condition sine qua non
pour aller au paradis.
Notons l'épisode des versets sataniques, où Mohammed ruse pour essayer de
convaincre les Mécquois. La malhonnêteté en matière de prosélytisme
(autorisée par la Sounna) est l'un des points les plus infâmes de la religion
islamique.
Mohammed arrive à Médine, comme par hasard il en devient le dirigeant,
alors que l'Islam était loin de faire majorité dans cette cité. Il faut
admettre qu'on est en droit de se poser des questions. Au départ, il rédige
une constitution tolérante à l'égard des autres religions. En effet, les
Juifs sont nombreux à Médine et Mohammed espère les rallier à sa cause.
Malheureusement pour lui (et pour eux...), cela ne marche pas: la plupart des
Juifs et des Chrétiens ont reconnu Mohammed comme étant un faux prophète.
Normal, la religion de Mohammed était incompatible avec le Judaïsme et le
Christianisme, le Coran présente des contradiction avec la Thora et l'Evangile. Et
aucun de ces deux derniers "livres saints" ne font mention de la venue de
Mohammed, contrairement à ce que prétend le Coran. Mohammed se rend compte de
son erreur, mais trop tard. Il essaiera désormais de louvoyer en disant que les
gens du livre tordent le sens de leurs Ecritures, puis probablement en disant
qu'elles ont été falsifiées (d'après la Sounna, mais il est possible aussi
que les Hadiths en question aient été ajoutés après coup par des Musulmans
ayant découvert les contradictions entre l'Evangile et le Coran notamment), ce
qui est en contradiction avec plusieurs versets du Coran.
L'animosité va monter entre les Musulmans et les autres communautés.
Mohammed en voudra notamment aux Juifs pour n'avoir pas voulu croire en lui. Sa
politique sera de plus en plus anti-juive. Pour cette raison, les Juifs ne
soutiendront pas Mohammed lors de ses batailles, mais au contraire, feront
alliance avec les Musulmans hypocrites de Médine et les Mécquois. Ca, Mohammed
ne le leur pardonnera pas. Suite à une guerre contre les Mécquois, une tribu
juive se ralliera à cette dernière cité. Après la bataille, tous les hommes
de cette tribu seront tués (plusieurs centaines d'individus), les femmes et les
enfants réduits à l'esclavage (ou épousées par des Musulmans, ce qui n'est
pas très différent, en fin de compte ;-) ). Mohammed épousera d'ailleurs une
femme de cette tribu (après avoir fait tuer son ancien mari, elle est pas
belle, la vie?). Les autres tribus juives ont été chassées, à la moindre
occasion, leurs biens confisqués au profit des Musulmans. A la mort du
"prophète", il ne restait plus de Juifs dans Médine, exceptés des
esclaves, nous dit la Sounna (alors que Médine était un important foyer Juif
auparavant).
La nature de l'Islam change au fur et à mesure. La guerre devient autorisée
pour se défendre, mais il faut cesser si les ennemis offrent la paix. Mais la
Sourate du Repentir, la sourate 9 de la version d'Outhman, scelle les règles
définitives du Jihad: cette sourate arrive en avant-dernière position dans
l'ordre de "révélation" des sourate, et la dernière est une sourate
très courte de la fin, et ne dit rien de plus. Les prescriptions de la Sourate
9 à propos de la guerre, en contradiction avec les prescriptions précédentes,
abrogent ces dernières. Je vous laisse apprécier les délices de cette
Sourate, et procurez-vous un Tafsir de cette sourate, c'est encore mieux. Dans
une librairie islamique j'ai lu un Tafsir à propos de cette sourate, et j'ai
été édifié! Pour le texte de la sourate 9:
Les pactes de paix avec les tribus non-Musulmanes ne seront pas renouvelés.
Quand ils expireront, ça sera la guerre. Pour les tribus avec lesquelles un
pacte a été signé sans indication de temps, le pacte expirera à la fin des
mois sacrés. Après ce sera la guerre. L'état islamique doit s'agrandir, par
la force si nécessaire. Il n'y aura de paix que lorsque la terre entière sera
un immense état islamique. A l'intérieur de cet état, les idolâtres n'ont
pas droit de cité. Soit ils se convertissent à l'Islam, soit ils sont chassés
en dehors du Dar-Al-Islam, soit ils sont tués. Les gens du livre (Chrétiens,
Juifs et Zoroastriens) peuvent, en revanche, conserver leur religion, à
condition qu'ils s'acquittent de la Jizia (mais ils ne paient pas la Zakat,
impôt religieux; du temps de Mohammed la Jizia était mois chère que la Zakat,
c'est devenu le contraire par la suite). Notons que ces prescriptions à
l'égard des gens du livre ne sont valables que pour ceux qui vivent à
l'intérieur du Dar-Al-Islam, les gens du livre du Dar-Al-Harb, qui n'ont aucun
contrat avec les Musulmans, sont considérés comme des idolâtres, et il est
autorisé de les tuer, et de les violer. Notons aussi que les gens du livre épargnés ne sont en
aucun cas des anciens Musulmans: l'Islam punie de mort tout Musulman qui
abandonne la religion islamique. Le prosélytisme des autres religions est lui
aussi interdit: un Chrétien par exemple n'est pas autorisé à discuter avec un
Musulman pour chercher à le convaincre.
L'Islam, dans bien des domaines, a constitué un retour en arrière. Alors
que les Juifs abandonnaient les pratiques barbares de leur religion, les
Musulmans les forçaient à les pratiquer de nouveau. On a l'exemple d'un Hadith
qui rapporte l'histoire suivante: un Juif avait commis l'adultère. Mohammed
demande à un rabbin quelle est, d'après la Torah, la sanction à appliquer
dans ce cas. Ce dernier fait semblant de lire et cache le verset sur la
lapidation. Il préconise un châtiment rendant surtout le coupable ridicule, je
ne me souviens plus bien, un truc genre le coupable est badigeonné de plumes et
est traîné dans la ville dans cet état. Mohammed demande au rabbin de lever
sa main pour faire voir le passage que ce dernier semble cacher. Le rabbin est
obligé de lire: les deux adultères doivent être mis à mort. D'après la Loi
islamique, les Juifs sont jugés d'après la Torah, les Chrétiens d'après l'Evangile.
Et les deux adultères se retrouvent sous une averse de pierres qui mettra fin
à leur vie. Le narrateur du Hadith raconte: "J'étais moi-même de ceux
qui exécutaient la sentence. J'ai vu l'homme mettre ses mains devant son amante
pour la protéger"...
Allahou Akbar!!!
Les premiers califes ont été des barbares sanguinaires tels que le monde en
a rarement connus. De toute évidence d'ailleurs ils ne croyaient pas que
Mohammed était un prophète et ils ne se sont convertis que par opportunisme,
voulant succéder au prophète. Les batailles qui ont suivis la mort du messager
d'Allah en témoignent. D'ailleurs, excepté pendant la période Mecquoise, la
plupart des convertions ont été réalisées soit sous la contrainte, soit par
opportunisme. C'est ainsi qu'à une époque, un pacte a été fait entre Médine
et la Mecque selon lequel les nouveaux convertis de la Mecque n'étaient pas
acceptés à Médine. Donc, ayant quitté la Mecque, ils erraient dans le
désert, attaquant des caravanes pour pouvoir survivre. Rapidement, des bandits
de grand chemin se sont "convertis à l'Islam" pour pouvoir participer
à ces razzias. Et lorsque le pacte a été rompu, ces "nouveaux
croyants" furent acceptés dans la communauté musulmane, de toute façon
ils n'avaient pas le choix car l'apostasie est punie de mort. Sous plusieurs
aspects, l'Islam est une religion sur mesure pour les hypocrites. Si l'on dit
qu'on est Musulman et qu'en fait on ne croit pas, l'Islam nous permet d'écraser
tout le monde. En revanche, si l'on croit réellement que l'Islam est la
vérité, notre vie est un véritable enfer.
Abou Bakr, pour commencer. Il a dû faire face à l'apostasie de presque
toutes les tribus arabes après la mort du prophète, ce qui laisse songeur
quant au sérieux de leur convertion (en fait, certaines tribus avaient étaient
converties par la force, d'autres avaient adopté la religion islamique par
opportunisme, mais le "parrain" étant mort, la vie reprenait son
court, comme avant, pourquoi s'embarrasser d'une religion qui est extrêmement
contraignante et gâche la vie si on la pratique sérieusement?). L'apostasie
étant punie de mort, sauf si l'on redevient Mouslim avant d'avoir été tué,
Abou Bakr obligera, par la force, les tribus arabes à ré-adopter l'Islam. Les
tribus qui refuseront seront massacrées. Lors de ces guerres, un carnage
épouvantable se produisit. Du côté Musulman, les pertes seront lourdes aussi,
au point qu'Omar s'inquiètera pour la survie du Coran: beaucoup de récitateurs
du Coran sont morts, une partie du texte n'est-elle pas en train de se perdre?
Omar conseillera à Abou Bakr de rassembler tous les témoins possibles pour
reconstituer le Coran, avant qu'il ne soit trop tard, et Abou Bakr sent que
l'entreprise sera difficile. Notons aussi que sous le règne de ce tyran, une
critique du prophète, qu'elle provienne d'un Musulman ou d'un non-Musulman
(faisant nécessairement partie des gens du livre puisque les autres ont
nécessairement été
tués), est punie par la mutilation, quand ce n'est pas la mort. On peut citer
par exemple le cas d'une femme poète qui a dit du mal de Mohammed dans une de
ses ouvres, et à qui Abou Bakr a fait couper les mains et défigurer le visage.
Omar, célèbre pour son "code d'Omar", une horreur ressemblant
beaucoup au nazisme, inventeur du concept de l'étoile jaune (chaque communauté
religieuse a son type de vêtements). Outhman, qui de toute évidence n'a jamais
cru un mot de ce que disait Mohammed, a fait la compilation du Coran que nous
connaissons aujourd'hui. Cette version est imparfaite: Omar signale l'oubli du
verset concernant la lapidation, Aïcha signale des oublis plus importants (des
pans entiers de sourate). De plus, impossible de juger le travail effectué à
cette époque ou encore d'améliorer plus tard le Coran suite à la découverte
de versets oubliés ou autres: Outhman a pris soin de faire brûler les
différents exemplaires du Coran afin d'éviter toute contestation future. Enfin, Ali
accède au trône en 4ème. Son règne est une longue crise. Après son
assassinat, c'en est fini des "califes bien guidés": des criminels
opportunistes qui ont accédé au trône lorsqu'ils ont su mater la
contestation, éliminer les opposants, et responsables de véritables
génocides.
L'Islam se divisera entre les partisans d'Ali et les autres (Chiites et
Sunnites), et empirera avec le temps. Aujourd'hui, cette religion est la
principale source d'aliénation de l'être humain. Elle menace même la marche
en avant de ce dernier. L'homme était en train de se libérer du joug de la
religion. Une ère nouvelle s'ouvrait, où l'homme acceptait sa situation et
n'avait plus besoin de religions débiles pour se consoler. La psychose dûe à
la prise de conscience de l'homme de son état s'estompait. L'homme, pleinement
conscient de son caractère mortel, de l'absence de modèle pour lui-même, de
l'absence de but universel à l'existence humaine, avait malgré tout de moins
en moins besoin de dieu. Mais l'Islam, par sa nature, risque d'effacer à jamais
cette libération. L'humanité se retrouverait alors au stade où elle était à
l'époque de la création du Judaïsme, et ne pourrait pas s'en sortir.
Un combat se produit actuellement, duquel dépendra le sort de l'humanité.
D'un coté les islamistes tentent de réislamiser les Musulmans (très
influencés par les idées humanistes des mécréants). De l'autre, de plus en
plus de Musulmans perdent la foi (30% des Français d'origine maghrébine ne
seraient pas Musulman, à l'heure actuelle). Au bled, les Musulmans se
radicalisent sous l'action des imams, mais beaucoup aussi perdent la foi. Le
Christianisme est en nette progression là-bas, de même que l'absence de
croyance en une religion particulière. La fin du XXème siècle a vu la
multiplication des états islamiques, dont la Loi est basée sur la charia. Mais
les peuples régis par la Charia aspirent à la libération. C'est le cas en
Iran notamment, où le peuple ne semble plus soutenir le régime des mollahs.
Il faut agir d'urgence pour faire prendre conscience de ce qu'est l'Islam.
Aussi bien chez les non-Musulmans que chez les Musulmans. Cette religion perfide
s'appuie notamment sur l'ignorance des Musulmans eux-mêmes à propos de cette
religion, qui sont susceptibles de donner une bonne image de l'Islam, mais qui
seront obligés de se plier aux exigences de la Charia une fois celle-ci
imposée. Ces "Musulmans", s'ils connaissaient réellement l'Islam,
quitteraient cette religion. Les non-croyants d'origine musulmane sont les
premiers à s'indigner de l'attitude complaisante de nos politiciens aveugles
vis-à-vis de l'Islam, et de la propagande qui sévit en France: l'Islam est
intouchable. Toute critique à son égard est assimilée à du racisme. Selon
Xavier Ternisien, journaliste du monde, la critique de l'Islam serait une forme
déguisée de racisme anti-arabe (et par contre il fustige le Christianisme).
Imbécilité monumentale que de faire croire cela. Le but est de faire taire la
critique de cette idéologie meurtrière (dans quel but, à votre avis?). En ce
qui me concerne, j'ai beaucoup d'amis Maghrébins. J'apprécie énormément les
Maghrébines, c'est tout-à-fait mon style de filles. Notons que si je voulais
en épouser une facilement il me suffirait de me convertir à l'Islam (vu que
pour pouvoir épouser une Musulmane il faut obligatoirement être soit-même
Musulman). Moi-même j'ai songé à me convertir à cette religion (voir
"mon témoignage de déconvertion").
Nous devons tout faire pour soutenir les Maghrébins non-croyants, car ils prouvent que la critique de l'Islam
n'est en aucun cas du racisme. De la même manière que la critique du nazisme
n'était pas du racisme anti-allemand, d'ailleurs, au sein de l'Allemagne nazie,
on trouvait des groupes de résistance au régime en place. Les non-croyants
issus de pays Musulmans sont notre espoir dans un monde où la population issue
de l'Islam va devenir majoritaire pour des raisons démographiques. Ces héros
risquent leur vie, l'apostasie étant passible de mort d'après la Sounna. Quel
avenir voulons-nous pour nos enfants? A nous de décider!
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