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Le racisme de l'Ancien Testament
Ceci est une collection non exhaustive des passages racistes de l'Ancien Testament. Certains sont totalement
inacceptables et il est clair que Dieu ne peut pas être à l'origine de la Bible.
Genèse 9:18-29
Les fils de Noé qui sortirent de l’arche étaient Sem, Cham et Japhet. Cham fut le père de Canaan.
C’est à partir de ces trois fils de Noé que toute la terre fut peuplée.
Noé fut le premier cultivateur à planter de la vigne.
Il but du vin, s’enivra et se déshabilla complètement à l’intérieur de sa tente.
Cham, père de Canaan, vit son père tout nu et en avertit ses deux frères, qui étaient dehors.
Alors Sem et Japhet prirent un manteau, le placèrent sur leurs épaules, entrèrent à reculons dans la tente et couvrirent leur père. Ils regardaient dans la direction opposée, pour ne pas voir leur père tout nu.
Quand Noé fut sorti de son ivresse, il apprit ce que lui avait fait son plus jeune fils.
Alors il déclara : Maudit soit Canaan ! Qu’il soit pour ses frères le dernier des esclaves !
Puis il ajouta : Béni soit le Seigneur, le Dieu de Sem ! Que Canaan soit l’esclave de Sem !
Que Dieu mette Japhet au large, mais qu’il ait sa demeure chez Sem, et que Canaan soit l’esclave de Japhet !
Après la grande inondation, Noé vécut encore trois cent cinquante ans.
Il mourut à l’âge de neuf cent cinquante ans.
Note: Sem est considéré comme étant l'ancêtre des peuples sémites, Japhet l'ancêtre des Européens, et
Cham l'ancêtre des noirs. Je vois dans ce texte une justification théologique de l'esclavage des noirs.
L'ancêtre des noirs y est en effet maudit et condamné à être l'esclave de ses frères (sémites et européens).
Les trois passages suivants rapportent l'ordre de Dieu de massacrer le peuple amalécite, ainsi que le passage à l'acte de
Saül. Les Amalécites avaient attaqués les Israélites une fois, car ils s'opposaient à ce que ceux-ci traversent
leur pays. Pour Dieu, le sort est jeté: il faudra tous les exterminer.
Exode 17:14-16
Le Seigneur dit à Moïse : Mets tout cela par écrit, pour qu’on ne l’oublie pas. Et dis à Josué que j’exterminerai les Amalécites, de telle sorte que personne sur terre ne se souviendra d’eux.
Alors Moïse construisit un autel, auquel il donna un nom signifiant Le Seigneur est mon étendard.
Et il déclara : Puisque les Amalécites ont osé lever la main contre le trône du Seigneur, le Seigneur sera toujours en guerre contre eux.
Deutéronome 25:17-19
Rappelez–vous ce que les Amalécites vous ont fait, lorsque vous étiez en route, après la sortie d’Égypte.
Ils n’avaient aucune crainte de Dieu, si bien qu’ils vous ont attendus le long du chemin, alors que vous étiez complètement exténués, et ils ont attaqué les retardataires à l’arrière de votre troupe.
Maintenant, le Seigneur votre Dieu va vous installer à l’abri de tous les ennemis qui vous entourent, dans le pays qu’il vous donne en possession ; vous exterminerez alors les Amalécites, de telle sorte que personne sur terre ne se souvienne d’eux. N’oubliez pas cela !
1 Samuel 15:2-9
Voici ce que déclare le Seigneur, le Dieu de l’univers : Je me souviens de ce que les Amalécites ont fait au peuple d’Israël, lorsqu’il est sorti d’Égypte : ils lui ont barré le passage.
Eh bien, va les attaquer maintenant, détruis complètement tout ce qui leur appartient, sans pitié. Mets à mort tous les êtres vivants, hommes et femmes, enfants et bébés, boeufs et moutons, chameaux et ânes.
Saül mobilisa l’armée et la passa en revue à Télem. Il y avait deux cent mille soldats à pied, et, en plus, dix mille hommes de Juda.
Saül les conduisit près de la ville des Amalécites et prépara une attaque surprise dans le ravin.
Puis il fit dire aux Quénites : Ne restez pas parmi les Amalécites, éloignez–vous–en. Je ne veux pas vous faire subir le même sort qu’à eux, car vous avez été bons envers les Israélites, quand ils sont sortis d’Égypte. Les Quénites se séparèrent donc des Amalécites.
Alors Saül battit les Amalécites de Havila jusqu’à Chour, à l’est de l’Égypte.
Il massacra toute la population, sauf Agag, leur roi, qu’il fit prisonnier.
Saül et ses soldats épargnèrent Agag, ainsi que tout ce qu’il y avait de meilleur dans le bétail, boeufs et moutons, bêtes vigoureuses et agneaux, en somme toutes les bêtes de valeur. Ils ne détruisirent que ce qui était sans valeur et sans intérêt.
"Dieu" a décidé de donner le pays de Canaan à "son
peuple", les Israélites. Pour cela, il prévoit l'extermination des
peuples qui occupaient les lieux avant les Israélites.
Exode 23:23-33
Lorsque mon ange vous précédera pour vous conduire chez les Amorites, les Hittites, les Perizites, les Cananéens, les Hivites et les Jébusites, je détruirai ces peuples.
Mais vous ne devrez pas vous incliner devant leurs dieux pour les adorer, ni imiter leurs cérémonies. Au contraire vous détruirez les statues de ces dieux et vous briserez leurs pierres dressées ;
et c’est moi seul, le Seigneur votre Dieu, que vous adorerez. Alors je vous bénirai en vous accordant nourriture et boisson, et en vous préservant des maladies.
Dans votre pays, il n’y aura plus de femme qui avorte ou qui souffre de stérilité, et je vous accorderai de vivre longtemps.
Voici ce que je provoquerai : à la nouvelle de votre approche, les nations seront terrifiées ; tous les peuples chez qui vous pénétrerez seront mis en déroute et vos ennemis tourneront tous le dos pour s’enfuir.
J’enverrai aussi devant vous des frelons qui mettront en fuite les Hivites, les Cananéens et les Hittites, avant même votre arrivée.
Cependant je ne ferai pas fuir tous ces peuples devant vous la même année ; s’il en était ainsi, le pays deviendrait un désert où les bêtes sauvages se multiplieraient à vos dépens.
Je chasserai vos ennemis peu à peu, au fur et à mesure que vous deviendrez plus nombreux et que vous occuperez le pays.
Finalement votre territoire s’étendra de la mer des Roseaux à la mer Méditerranée et du désert du Sinaï à l’Euphrate, car je livrerai en votre pouvoir les habitants de ces régions, afin que vous les chassiez.
Vous ne conclurez aucune alliance avec eux ou avec leurs dieux.
Vous ne leur permettrez pas de demeurer dans votre pays, afin qu’ils ne vous entraînent pas à commettre des fautes contre moi. En effet, si vous adoriez leurs dieux, vous seriez pris au piège de l’idolâtrie.
D'après la Loi de "Dieu", il est interdit de réduire à l'esclavage un Israélite.
Et un serviteur israélite est forcément
libéré l'année du Jubilé. En revanche, il est autorisé de se procurer de réels esclaves chez les étrangers, y
compris parmi les enfants de ceux qui résident en Israël...
Lévitique 25:39-46
Quand un de vos compatriotes tombé dans la misère devra se vendre à vous comme serviteur, ne lui imposez pas une tâche d’esclave,
mais traitez–le comme un ouvrier salarié ou un hôte résidant chez vous. Il sera à votre service jusqu’à l’année du Jubilé.
A ce moment–là, la liberté lui sera rendue, ainsi qu’à ses enfants ; il regagnera sa famille et rentrera en possession de la terre de ses ancêtres.
En effet, les Israélites sont à mon service, eux que j’ai délivrés d’Égypte ; c’est pourquoi ils ne doivent pas être vendus comme on vend des esclaves.
Ne les traitez pas avec brutalité. Montrez par votre comportement que vous me respectez, moi, votre Dieu.
Si vous avez besoin d’esclaves ou de servantes, vous vous en procurerez auprès des nations qui vous entourent.
Vous pourrez également en acquérir parmi les enfants des étrangers venus résider dans votre pays ou parmi les membres de leurs clans nés sur place. Ils vous appartiendront.
Plus tard vous les laisserez en héritage à vos fils, afin qu’ils en aient la propriété à leur tour. Vous pourrez les garder comme esclaves à perpétuité. Par contre, que jamais personne parmi vous ne traite avec brutalité un de ses frères israélites.
Les deux passages suivants sont extrêmement scandaleux. Dans le premier passage, il est rapporté que
certains Israélites se sont laissé séduire par des femmes madianites. Bien évidemment, ce sont les Madianites
qui sont en tort, et Yaveh demande de les massacrer pour les punir du "mal (???) qu'ils ont fait aux
Israélites".
Le deuxième passage raconte l'accomplissement de cet "exploit". Les femmes vierges ne sont pas tuées,
elles sont prises comme épouses de second rang par les disciples de Moïse. Sauf un certain pourcentage
des vierges qui sont réservées pour Yaveh (ptdr!!!!!!!!!!). Pour les lui faire parvenir, elles sont
tuées: c'est un sacrifice humain.
Nombres 25:1-17
Les Israélites s’installèrent à Chittim. Là ils commencèrent à se livrer à la débauche avec des femmes moabites.
Elles les entraînèrent à offrir des sacrifices à leurs dieux. Les Israélites partagèrent leurs repas sacrés et adorèrent leurs dieux.
Ils s’associèrent en particulier au culte du dieu Baal, de Péor, ce qui provoqua la colère du Seigneur contre eux.
Le Seigneur dit à Moïse : Prends les chefs du peuple et fais–les pendre en ma présence, face au soleil ; alors l’ardente colère que je ressens envers vous s’apaisera.
Moïse donna cet ordre aux responsables israélites : Que chacun de vous tue ceux de ses hommes qui se livrent au culte du Baal de Péor !
A ce moment–là un Israélite arriva parmi les siens, accompagné d’une Madianite. Moïse et toute la communauté d’Israël, qui pleuraient à l’entrée de la tente de la rencontre, les virent.
Le prêtre Pinhas, fils d’Élazar et petit–fils d’Aaron, se leva alors du milieu de la communauté et saisit une lance ;
il pénétra derrière l’homme dans la tente où il se rendait avec la Madianite et il les tua tous les deux d’un coup en plein ventre. Aussitôt le fléau qui s’était abattu sur les Israélites prit fin.
Le nombre des victimes s’élevait déjà à vingt–quatre mille morts.
Le Seigneur dit à Moïse :
Le prêtre Pinhas, fils d’Élazar et petit–fils d’Aaron, a détourné ma colère des Israélites en se montrant aussi intransigeant que moi à leur égard. C’est pourquoi, bien que j’exige d’être leur seul Dieu, je ne les ai pas exterminés.
Maintenant, déclare–lui que je conclus avec lui une alliance qui sera source de paix ;
cette alliance, valable pour lui et pour ses descendants, fait d’eux des prêtres pour toujours. Il a en effet montré son attachement exclusif pour moi, son Dieu, et il a obtenu ainsi le pardon en faveur des Israélites.
L’Israélite tué en même temps que la Madianite s’appelait Zimri, fils de Salou ; il était un des dirigeants de la tribu de Siméon.
Quant à la Madianite, elle s’appelait Kozbi ; son père, nommé Sour, était chef de plusieurs clans d’une tribu madianite.
Le Seigneur dit à Moïse :
Attaquez les Madianites et exterminez–les ! Ils ont été pour vous des ennemis pleins de perfidie, dans l’affaire de Péor et dans celle de Kozbi, la fille d’un de leurs princes, qui fut tuée lors du fléau de Péor.
Nombres 31:1-30
Le Seigneur donna cet ordre à Moïse :
Va punir les Madianites pour le mal qu’ils ont fait aux Israélites. C’est après cela que tu quitteras ce monde.
Alors Moïse dit au peuple : Il faut que certains d’entre vous prennent leurs armes et aillent attaquer les Madianites, afin de leur infliger la punition décidée par le Seigneur.
Désignez à cet effet mille combattants dans chaque tribu.
On choisit dans les troupes d’Israël mille hommes par tribu, soit un total de douze mille soldats.
Moïse les envoya tous au combat, accompagnés du prêtre Pinhas, fils d’Élazar. Celui–ci emportait les objets sacrés, ainsi que les trompettes pour donner le signal du cri de guerre.
Ils attaquèrent le pays de Madian, comme le Seigneur en avait donné l’ordre par l’intermédiaire de Moïse, et y massacrèrent tous les hommes.
Ils tuèrent aussi les cinq rois de Madian : Évi, Réquem, Sour, Hour et Réba, de même que Balaam, fils de Béor.
Ils firent prisonniers les femmes et les enfants des Madianites, et s’approprièrent leurs bêtes de somme, leurs troupeaux et tous leurs biens.
Ils incendièrent leurs villes et leurs campements,
puis s’en allèrent avec le butin, les gens et les bêtes dont ils s’étaient emparés.
Ils amenèrent le tout au camp situé dans les plaines de Moab, près du Jourdain et en face de Jéricho, pour le présenter à Moïse, au prêtre Élazar et à toute la communauté d’Israël.
Moïse, Élazar et les autres chefs de la communauté sortirent du camp pour les accueillir.
Moïse se mit en colère contre les commandants de régiments et de compagnies qui revenaient de cette campagne. Il leur dit :
Quoi ! vous avez laissé la vie aux femmes !
Vous le savez bien, pourtant, ce sont des femmes madianites qui, sur les conseils de Balaam, ont poussé les Israélites à commettre des fautes graves envers le Seigneur, lors de l’affaire de Péor ; et à la suite de cela un fléau s’est abattu sur le peuple du Seigneur.
Eh bien maintenant, tuez tous les garçons, de même que toutes les femmes qui ont été mariées.
Mais vous pouvez garder pour vous toutes les filles encore vierges.
Tous ceux d’entre vous qui ont tué quelqu’un ou touché un cadavre doivent demeurer sept jours hors du camp ; ils devront se purifier le troisième et le septième jour. Cet ordre concerne aussi vos prisonnières.
Vous purifierez également les vêtements, et tous les objets en peau, en poil de chèvre ou en bois.
Puis le prêtre Élazar dit aux hommes qui avaient participé au combat : Voici les règles que le Seigneur a communiquées à Moïse :
Les objets en or, en argent, en cuivre, en fer, en étain ou en plomb,
c’est–à–dire les objets qui ne brûlent pas, vous les purifierez par le feu, puis vous les tremperez dans l’eau de purification. Ce qui brûle, vous vous contenterez de le tremper dans l’eau de purification.
Après avoir lavé vos vêtements le septième jour, vous serez purs et vous pourrez regagner le camp.
Le Seigneur dit à Moïse :
Élazar et toi, avec l’aide des chefs de famille de la communauté, vous allez faire le compte de tout ce qui a été capturé, gens et bêtes.
Tu en feras ensuite deux parts égales, l’une pour ceux qui ont été mobilisés et ont pris part au combat, l’autre pour le reste de la communauté.
Sur la part attribuée aux combattants, tu retiendras pour moi une redevance qui s’élèvera à un être humain sur cinq cents, et à un animal sur cinq cents, en ce qui concerne les boeufs, les ânes, les moutons et les chèvres.
Tu remettras au prêtre Élazar la redevance ainsi prélevée pour moi.
Sur la part attribuée au reste des Israélites, tu retiendras un être humain sur cinquante, et un animal sur cinquante, en ce qui concerne les boeufs, les ânes, les moutons, les chèvres et les autres bêtes ; et tu remettras cette redevance aux lévites, qui s’occupent de ma demeure sacrée.
Lois relatives à la guerre dans la Thora:
http://www.anti-religion.net/jihad_judaisme.htm
Résumé: les peuples qui occupent le territoire promis par Dieu aux Israélites doivent être entièrement massacrés
pour que ces derniers prennent leur place. Les peuples plus lointains ne sont pas nécessairement massacrés. Notamment
s'ils ne se sont pas trop défendus on peut laisser en vie une partie de la population, qui sera alors soumise
à un tribut au profit des Israélites.
Une autre décision du bon Dieu:
Deutéronome 23:4-7
Les Ammonites et les Moabites ne seront jamais admis dans l’assemblée des fidèles. Même leurs descendants de la dixième génération n’y seront pas admis.
En effet ces peuples ne sont pas venus vous accueillir avec du pain et de l’eau lorsque vous étiez en route, après la sortie d’Égypte ; au contraire ils ont fait venir de Petor, en Haute–Mésopotamie, le devin Balaam, fils de Béor, et ils l’ont payé pour qu’il vous maudisse.
Mais le Seigneur votre Dieu n’a pas voulu écouter Balaam ; pour vous il a changé la malédiction en bénédiction, parce qu’il vous aime.
Tant que vous serez une nation, ne vous préoccupez jamais du bien–être ou du bonheur de ces deux peuples.
Pour les deux passages suivants: on n'est plus dans la Thora. Le livre de Josué raconte, entre autre, la conquête du
pays de Canaan. Ce n'est que boucherie, massacres. Toute la population doit être exterminée, par ordre de
Yaveh. Le premier passage est un extrait de ces "glorieuses conquêtes": l'épisode de la ville d'Aï.
Le deuxième passage relate une tribu maligne, qui était sur le territoire de Canaan mais qui a réussi, par la ruse,
a faire signer un pacte aux Israélites selon lequel ils ne pouvaient pas les tuer. Ils seront réduits
à des travaux forcés au profit des Israélites.
Josué 8:10-29
Tôt le lendemain matin, Josué inspecta ses troupes puis, avec les anciens d’Israël, il les conduisit à l’attaque d’Aï.
Tous les soldats avancèrent avec lui et arrivèrent en face de la ville. Ils prirent position du côté nord ; ils étaient séparés de la ville par une vallée.
Josué choisit environ cinq mille hommes et leur ordonna de se cacher à l’ouest de la ville, entre Béthel et Aï.
L’armée établit son camp principal au nord de la ville tandis qu’une partie des troupes était postée à l’ouest. Josué passa cette nuit–là dans la vallée.
Au matin, lorsque le roi d’Aï vit les Israélites, il se dépêcha de sortir de la ville avec tous ses soldats pour aller les combattre au même lieu que précédemment, en direction de la vallée du Jourdain. Il ignorait qu’une attaque était préparée sur ses arrières.
Josué et les Israélites se laissèrent mettre en déroute et s’enfuirent dans la pleine campagne en direction du désert.
Tous les hommes d’Aï reçurent l’ordre de les poursuivre et ils furent ainsi entraînés loin de la ville.
Pas un homme ne resta dans Aï, ils poursuivirent les Israélites en laissant la ville sans défense.
Alors le Seigneur dit à Josué : Brandis ta lance en direction d’Aï, car je vais te livrer la ville. Josué obéit.
Dès qu’il eut étendu la main, les Israélites qui étaient cachés sortirent en toute hâte de leurs positions : ils coururent jusqu’à la ville, y pénétrèrent, s’en emparèrent et y mirent aussitôt le feu.
Les hommes d’Aï regardèrent en arrière et aperçurent la fumée qui s’élevait de leur ville. Toute retraite leur était coupée, car les Israélites qui fuyaient vers le désert se retournèrent contre leurs poursuivants.
En effet, quand Josué et ses hommes virent que les soldats postés à l’arrière de la ville avaient pris celle–ci et qu’elle était en flammes, ils firent demi–tour et attaquèrent les gens d’Aï.
Les autres Israélites quittèrent la ville pour les attaquer à leur tour, si bien que les gens d’Aï se trouvèrent pris en tenailles et furent tous tués. Personne ne put s’enfuir ; il n’y eut pas de survivant,
à l’exception du roi d’Aï qui fut capturé et amené à Josué.
Les Israélites massacrèrent leurs ennemis en pleine campagne, là où ceux–ci les avaient poursuivis ; lorsqu’il n’en resta plus un seul en vie, ils regagnèrent la ville où ils exterminèrent le reste de la population.
Tous les habitants d’Aï, douze mille hommes et femmes, furent tués ce jour–là.
Josué garda sa lance brandie en direction d’Aï jusqu’à ce que la population entière soit détruite.
Selon l’ordre donné par le Seigneur à Josué, les Israélites se contentèrent de prendre comme butin les biens et le bétail qui se trouvaient dans la ville.
Josué brûla Aï ; il en fit pour toujours un monceau de ruines, un lieu désert, ce qu’elle est encore aujourd’hui.
On pendit le roi d’Aï à un arbre où son corps resta jusqu’au soir. Au coucher du soleil, Josué ordonna de descendre le cadavre. On le jeta près de la porte de la ville et on éleva sur lui un grand tas de pierres qui existe toujours.
Josué 9:3-27
Les habitants de Gabaon, des Hivites, apprirent eux aussi comment Josué avait traité les villes de Jéricho et d’Aï ;
mais, pour leur part, ils décidèrent d’avoir recours à la ruse. Ils préparèrent des provisions, chargèrent leurs ânes de sacs usés et de vieilles outres à vin déchirées et rapiécées ;
ils mirent des vêtements en lambeaux, des sandales usées et raccommodées et prirent avec eux du pain sec et réduit en miettes.
Ils se rendirent au camp du Guilgal et s’adressèrent à Josué et aux Israélites : Nous venons d’un pays lointain vous demander de conclure une alliance avec nous.
Les Israélites leur répondirent : Peut–être vivez–vous tout près de nous ? Dans ce cas, il ne nous est pas possible de conclure une alliance avec vous !
Ils déclarèrent à Josué : Nous sommes prêts à nous mettre à ton service. –– Mais qui êtes–vous et d’où venez–vous ? leur demanda Josué.
Ils répondirent : Nous, tes serviteurs, sommes venus d’un pays très lointain parce que nous avons entendu parler du Seigneur ton Dieu. Nous savons les prodiges qu’il a accomplis en Égypte
et le traitement qu’il a infligé aux deux rois amorites qui vivaient de l’autre côté du Jourdain : Sihon, le roi de Hèchebon et Og, le roi du Bachan qui résidait à Achetaroth.
Nos anciens et tous nos compatriotes nous ont conseillé de prendre des provisions de route et de venir vous trouver. Ils nous ont dit de nous mettre à votre service en vous demandant de conclure une alliance avec nous.
Regardez notre pain ! Lorsque nous l’avons pris avec nous en quittant nos maisons pour venir ici, il était encore chaud, maintenant le voilà tout sec et réduit en miettes !
Et ces outres ! Lorsque nous les avons remplies de vin, elles étaient neuves, maintenant les voilà toutes déchirées ! Nos vêtements et nos sandales sont de même complètement usés à cause du long voyage que nous avons fait.
Les Israélites acceptèrent de manger une part de leurs provisions, mais ils négligèrent de consulter le Seigneur à leur sujet.
Josué conclut avec eux une alliance de paix qui leur garantissait la vie. Les responsables du peuple la confirmèrent par un serment solennel.
Trois jours après avoir conclu l’alliance avec eux, les Israélites apprirent qu’ils étaient en réalité leurs voisins.
Ils se mirent en route et, au bout de trois jours, ils arrivèrent dans les villes où ces gens vivaient : Gabaon, Kefira, Beéroth et Quiriath–Yéarim.
Cependant ils ne les tuèrent pas, car les responsables du peuple d’Israël leur avaient fait un serment solennel au nom du Seigneur, Dieu d’Israël. Tous les Israélites se mirent à protester contre leurs responsables,
mais ceux–ci leur répondirent : Nous ne pouvons pas maltraiter ces gens puisque nous leur avons fait un serment solennel au nom du Seigneur, Dieu d’Israël.
Nous devons les laisser en vie à cause de notre serment, sinon nous attirerions la colère du Seigneur sur nous. Mais voici comment nous les traiterons :
tout en leur accordant la vie sauve, nous les chargerons de couper du bois et de puiser de l’eau pour nous. Telle fut la proposition des responsables.
Josué convoqua alors les Gabaonites et leur dit : Pourquoi nous avez–vous trompés en affirmant que vous veniez de très loin, alors que vous vivez tout près de nous ?
Maintenant vous êtes maudits, vous ne cesserez jamais d’être tous des esclaves, vous couperez du bois et puiserez de l’eau pour le temple de mon Dieu.
Les Gabaonites répondirent : Voici pourquoi nous avons agi ainsi : nous avons appris que le Seigneur ton Dieu a ordonné à son serviteur Moïse de vous donner tout ce pays, et que vous deviez exterminer ses habitants. Nous avons eu très peur de vous et nous avons craint pour nos vies.
Maintenant, nous sommes en ton pouvoir, traite–nous comme tu le jugeras bon.
Voici ce que leur fit Josué : après avoir empêché les Israélites de les tuer,
il leur imposa la charge de couper du bois et de puiser de l’eau pour le peuple d’Israël et pour l’autel du Seigneur, à l’endroit que le Seigneur choisirait. Aujourd’hui encore, leurs descendants exercent ces fonctions.
Passons à l'histoire de Samson. Plusieurs chapitres sont consacrés à la vie de cet abruti, et
son passe-temps favori visiblement, c'est de tuer du Philistin.
Dieu a choisi cet homme afin de décimer ce peuple. Plus il en tue, mieux c'est,
apparemment.
Les faits sont loin d'être glorieux, j'en ai cité deux. Dans le premier passage, Samson propose une devinette
aux Philistins, et ceux-ci trouvent la réponse grâce à sa femme. Samson leur devait donc 30 chemises fines
et 30 habits de fête. C'est normal, chose promise, chose due. Mais "l'Esprit du Seigneur s'empare de lui",
il descend à Ascalon, y tue 30 Philistins pour prendre leurs habits et les donner à ses créanciers. "L'Esprit
du Seigneur"!!! Dieu n'aurait jamais fait une chose pareille. Le second passage relate la mort du "héros" juif.
Juges 14:10-20
Le père de Samson se rendit chez la jeune fille ; Samson y offrit un festin de mariage comme les jeunes gens ont l’habitude de le faire.
Quand les Philistins le virent, ils choisirent trente jeunes gens pour lui tenir compagnie.
Samson leur déclara : Je vais vous proposer une devinette. Si vous en trouvez la réponse et me l’expliquez avant la fin des sept journées de festin, je vous donnerai trente chemises fines et trente habits de fête.
Sinon, c’est vous qui me donnerez trente chemises fines et trente habits de fête. –– Propose ta devinette, lui répondirent–ils, nous écoutons.
Samson leur dit : De celui qui mange, est sorti ce qui se mange. De celui qui est fort, est sorti ce qui est doux. Qu’est–ce ? Au bout de trois jours les jeunes gens n’avaient pas encore trouvé la réponse.
Le septième jour, ils déclarèrent à la femme de Samson : Persuade ton mari de nous donner la réponse de la devinette, sinon nous vous brûlerons, toi et toute ta famille. Est–ce donc pour nous dépouiller que vous nous avez invités ?
La femme de Samson alla dire en pleurant à son mari : Tu ne m’aimes pas du tout, tu me détestes ! Tu as proposé une devinette à mes compatriotes sans me l’avoir expliquée. –– Je ne l’ai pas expliquée à mes propres parents, répondit Samson. Pourquoi te l’expliquerais–je à toi ?
La femme de Samson le fatigua de ses pleurs pendant les sept jours du festin. Le dernier jour, Samson lui donna la réponse de la devinette, car il était excédé. Elle communiqua aussitôt la solution à ses compatriotes.
Le septième jour, avant le coucher du soleil, les hommes de la ville vinrent dire à Samson : Qu’y a–t–il de plus doux que le miel ? Qu’y a–t–il de plus fort qu’un lion ? Il leur répondit : Si vous n’aviez pas labouré avec ma jeune vache, vous n’auriez pas trouvé la réponse.
Alors l’Esprit du Seigneur s’empara de Samson qui se rendit à Ascalon. Il y tua trente hommes, prit leurs vêtements et les donna comme habits de fête à ceux qui avaient trouvé la réponse de la devinette. Puis, rempli de colère, il retourna chez son père.
On donna sa femme au jeune homme qui avait été son garçon d’honneur.
Juges 16:23-30
Un jour, les chefs philistins se rassemblèrent pour fêter leur victoire et offrir un grand sacrifice à leur dieu Dagon. Ils chantaient : Notre dieu a livré entre nos mains Samson, l’ennemi des Philistins.
En voyant son dieu, le peuple l’acclamait aussi en ces termes : Notre dieu a livré entre nos mains Samson, l’ennemi des Philistins, le fléau de notre nation, qui décimait notre population.
Comme ils étaient d’humeur joyeuse, ils réclamèrent qu’on fasse venir Samson pour les amuser. On tira Samson de la prison et les gens se divertirent en le voyant. Lorsqu’on le plaça entre les colonnes du temple,
il demanda au garçon qui le conduisait par la main : Guide–moi pour que je puisse toucher les colonnes qui soutiennent le temple et m’y appuyer.
Or le temple était rempli d’hommes et de femmes. Les cinq chefs philistins étaient là et environ trois mille personnes se tenaient sur la terrasse pour se divertir à la vue de Samson.
Alors Samson adressa cette prière au Seigneur : Seigneur Dieu, souviens–toi de moi ! Redonne–moi de la force, rien que cette fois, ô Dieu, afin que d’un seul coup, je puisse me venger des Philistins pour la perte de mes deux yeux.
Samson palpa ensuite les deux colonnes centrales sur lesquelles reposait le temple ; il appuya sa main droite contre l’une des colonnes et sa main gauche contre l’autre.
Il s’écria : Que je meure en même temps que les Philistins ! Il poussa de toutes ses forces et le temple s’effondra sur les chefs et sur tous les gens qui s’y trouvaient. Ceux qu’il entraîna avec lui dans la mort furent plus nombreux que ceux qu’il avait tués pendant toute sa vie.
Et, pour terminer, une conquête du roi David, et sa manière de traiter les vaincus.
2 Samuel 8:1-14
Par la suite, David battit les Philistins et les humilia en les privant de leur domination sur la région.
Il battit aussi les Moabites. Il les obligea à s’étendre par terre et fit mourir les deux tiers d’entre eux, ne laissant en vie qu’un homme sur trois. Dès lors, les Moabites furent des sujets de David, soumis au payement d’un tribut.
Il battit encore Hadadézer, fils de Rehob et roi de l’État syrien de Soba, au moment où Hadadézer tentait de reprendre la région de l’Euphrate.
Il fit prisonniers mille sept cents cavaliers et vingt mille fantassins de son armée ; il garda pour lui une centaine d’attelages, mais fit couper les jarrets de tous les autres chevaux.
Là–dessus, les Syriens de Damas vinrent au secours de Hadadézer ; David les battit également et tua vingt–deux mille d’entre eux.
Il leur imposa des gouverneurs, et les Syriens furent ses sujets, soumis au payement d’un tribut. Ainsi le Seigneur donna la victoire à David dans toutes ses campagnes militaires.
David s’empara des boucliers d’or que portaient les gardes de Hadadézer et les emporta à Jérusalem.
Il s’empara aussi de grandes quantités de bronze qui se trouvaient à Bétah et à Bérotaï, deux villes du royaume de Hadadézer.
Toou, roi de Hamath, apprit que David avait battu toute l’armée de Hadadézer.
Il envoya son fils Yoram saluer le roi David et le féliciter de sa campagne victorieuse contre Hadadézer. En effet, Hadadézer était un adversaire de Toou. Yoram apporta à David des objets d’or, d’argent et de bronze.
Le roi les consacra au Seigneur, comme il avait consacré l’argent et l’or provenant des nations qu’il avait déjà soumises
–Édomites, Moabites, Ammonites, Philistins et Amalécites, ainsi que du butin pris à Hadadézer.
C’est de cette manière que David acquit sa réputation. Après avoir battu les Syriens, David revint et battit encore les Édomites dans la vallée du Sel, tuant dix–huit mille d’entre eux.
Il leur imposa des gouverneurs, et les Édomites furent ses sujets. Ainsi le Seigneur donna la victoire à David dans toutes ses campagnes militaires.
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